Sous le signe de Nobunaga

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Sous le signe de Nobunaga

En ouvrant les volets, une mauvaise surprise nous attend. La pluie.

Il va falloir repenser nos paquetages, et les raincoat sont de nouveau de la partie. En attendant petit passage par le restaurant de l’hôtel pour le petit déjeuner. Au choix la version locale ou continentale. Si Julien se laisse aller à prendre un grand bol de riz, saucisse, omelette, Denis, lui se jette sur les minis gaufres …

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Une fois les nécessités alimentaires réglées, vient le moment du départ.

Nous nous munissons au desk de l’hôtel de parapluies et partons en quête d’un taxi pour nous amener sur le site.  Est ce notre accent, le fait que nous ne pratiquons pas la langue, ou  autre, très certainement infime détail, mais nous avons quelques difficultés à expliquer à notre chauffeur la destination. Finalement la solution est toute simple, montrer au chauffeur notre destination sur l’écran de l’Iphone où clignote notre position !

Enfin il faudra quand même s’y reprendre à 2 fois avant d’arriver à bon port.

Nous découvrons donc enfin le site du château dAzuchi. Construit sur ordre d’Oda Nobunaga, il est considéré comme le premier château de l’époque moderne. Un château avec ses murs de pierre pour les défenses, un château où le donjon ne servait plus exclusivement à la défense, mais était aussi un lieu de vie.

Et si aujourd’hui le site n‘offre plus que des ruines, il n’en reste pas moins un lieu important car c’est là que se trouve la tombe de Nobunaga, qui fut le premier shogun à initier l’unification du Japon.

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Les restes du donjon sont perchés en haut d’une colline d’où le panorama est impressionnant. Mais y accéder se mérite, surtout sous la pluie avec une caméra et un trépied.

Parce que non seulement ça grimpe, mais pas avec de petites marches. Certaines font pratiquement 30cm de haut. Et les pierres humides sont traitresses !

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Nous gravissons donc cette colline, au rythme de nos prises de vues, dans une ambiance parfois digne d’un film fantastique lorsque de longs bancs de brume viennent s’accrocher aux vielles pierres.

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Chemin faisant nous sommes rattrapés par des visiteurs, là un groupe d’écoliers, ici un couple de personnes âgées ou encore un marcheur solitaire. Et finalement c’est un invité surprise qui finit par faire son apparition. Le soleil.

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La descente se fait donc avec une météo plus clémente et nous permet de réaliser de nouvelles images dans une toute autre ambiance. La seule chose qui ne change pas est le côté traitre des escaliers. Julien y va d’ailleurs d’une belle glissade heureusement sans conséquence. Nous constatons aussi que le Koyo n’est pas encore là. L’été a été chaud au Japon et les feuilles rouges ont quelques jours de retard. C’est dommage car cela aurait pu faire de splendides images.

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A mi-parcours de la descente, nous allons voir le temple Soken-ji donné par Oda Nobunaga. Il s’agit d’un temple Zen.

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Une fois à l’entrée, nous demandons gentiment s’il serait possible d’avoir un taxi. Réponse affirmative, parfait. Le temps de ranger le matériel, et de se demander si on a bien compris et la voiture apparaît. Direction la gare d’Azuchi, et le musée du château.

Enfin musée est un bien grand mot. C’est plus une immense boutique de souvenirs à l’entrée payante où trône une reproduction du donjon.

Bien que visiblement nous ne comprenions pas le japonais la « guide » enclenche une vidéo, et ouvre la maquette du donjon pour nous permettre d’en découvrir l’intérieur. On s’y croirait !

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Quelques photos plus tard, et après avoir un peu trainer dans les allées nous prenons congé et regagnons la gare. Nous hésitons un moment à filer directement sur Kyoto pour nous réachalander en disque dur. Mais nous préférons faire un rapide passage à l’hôtel pour ranger le matériel.

C’est donc les mains dans les poches que nous prenons la direction de la grande ville. Une bonne quarantaine de minutes plus tard nous voilà plongés dans la foule et le brouhaha. Passage par le Yodobaschi (sorte de BHV), mais pas de disque thunderbolt. Direction le Bic Camera, mais là aussi nous faisons chou blanc (au passage une spécialité locale). A croire que la marque à la pomme a explosé son record de ventes au Japon pour que ce type de disque se retrouve en rupture de stock.

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Une fois encore nous nous rabattons sur de l’USB 3.

Comme l’heure du diner approche nous nous arrêtons au 11ieme étage du complexe commercial qui surplombe la gare pour déguster des okonomiyaki typiques de Kyoto.

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En repartant, nous pouvons admirer les lumières de Noël dans la gare de Kyoto.

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Puis c’est le train du retour. Nous faisons un peu comme tout le monde dans le train, c’est à dire soit consulter nos messages, soit jouer.

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Il nous faut encore refaire les valises. Demain nous migrons vers Himeji.