No lost in translation

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No lost in translation

Il n’est pas tout à fait 5h du matin lorsque nous ouvrons les yeux. A l’autre bout de la chambre, nos 70 Kg de bagages semblent nous jeter un regard amusé, à l’idée de la balade qui se profile !

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Les rues comme la gare sont pratiquement désertes, et un petit vent frais vient nous rappeler qu’aujourd’hui nous montons vers le nord. Avant l’arrivée du train nous nous approvisionnons en café chaud et en boisson énergisante auprès d’un des nombreux distributeurs automatiques. Nous voilà fin prêts !

Installation dans le compartiment et début de la partie de tétris pour caser l’intégralité des bagages. Ceci fait nous nous posons et nous nous préparons aux 3 heures de voyage pour Tokyo.

C’est l’occasion pour Julien de faire un peu de classement dans ses photos et pour Denis de monter rapidement quelques images pour illustrer le jour 2.

Les kilomètres défilent, le train se remplit petit à petit au gré des arrêts, et c’est sous un soleil radieux que nous débarquons à Tokyo vers les 9h30.

Première mission caser nos bagages dans des lockers. Le jeu de piste commence. A droite, à gauche, faites demi-tour avec prudence … puis les voilà ! Des centaines de consignes de toutes tailles. Nous choisissons les formats XXL, fourrons nos sacs à l’intérieur, payons et obtenons le sésame qui nous permettra tout à l’heure de les récupérer.

Il est temps de filer vers Bic Caméra, temple de l’électronique !

Une petite dizaine de minutes de marche et nous y voilà. Nous commençons par compléter nos équipements par des protections de pluie un peu plus performantes que celles que nous avions prises au départ. La journée de la veille et sa pluie nous aura servi de test. Julien investit lui dans un sac à dos pour pouvoir transporter plus facilement son matériel et finalement nous achetons une paire de gants en prévision du froid qui nous attend ainsi qu’une lampe LED un peu plus puissante que celle que nous avions et surtout que nous espérons plus robuste que la précédente.

Passage en caisse puis direction 3 étages plus haut au rayon des disques durs. Alors où sont donc cachés les disques thunderbolt ? Après avoir un peu tourné en vain, nous demandons l’aide à un membre du Bic Caméra staff. « Thunderbolt » en japonais ce dit … « thunderbolt » un coup de chance ! mais la chance s’arrête là.  Oui ils en ont, juste là, Ah oui mais en fait non ! Une petite étiquette indique rupture de stock nous fait comprendre le vendeur. Bon et bien tant pis nous nous rabattons sur un disque en USB 3.

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Retour à Tokyo station, achat d’un bento, récupération des bagages, et direction Hirosaki !

Shinkansen jusqu’à shin-aomori, puis train régional. Et alors que la nuit tombe, les premiers flocons font leurs apparitions.

Nous parcourons la centaine de mètres séparant la gare de l’hôtel sous d’épais flocons d’une neige collante.

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Bienvenue à Hirosaki.

Nous nous posons rapidement et puisqu’il est encore tôt (à peine 17h30) nous décidons de partir en repérage du côté du château.

Une fine couche de neige glissante recouvre les trottoirs, et le fond de l’air est plus que frais !

Sur la carte le château semble à moins d’un kilomètre si l’on s’en réfère à l’échelle, mais c’est à vol d’oiseau ! Et nous n’avons pas d’ailes.

Gants et capuches sont les bienvenues, et nous profitons de l’accalmie floconneuse pour découvrir le parc et le donjon du château d’Hirosaki de nuit. La ville organise un événement par saison, et celui d’automne bat son plein avec une féerie d’éclairages du koyo (feuilles rouges).

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Nous parcourons les allées, Julien avec son appareil, et Denis avec la BMP, tout à la beauté d’un site que la neige qui recommence à tomber rend d’autant plus magique.

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Les quelques flocons du début laissent peu à peu place à une véritable tempête et nous décidons de regagner nos pénates. Reste à trouver un taxi si nous ne voulons pas repasser une demi-heure de marche sous la neige.

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Mais les rues sont désertes du côté du parc par lequel  nous sortons ! En avant pedibus ! La neige se calme et la chance nous sourit, un taxi attend devant un de ces nombreux combini japonais (magasin ouvert 24h/24). Nous tapons à sa vitre et c’est avec soulagement que le chauffeur nous dit ok.

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Direction l’hôtel, avec un passage rapide au 7 holding pour approvisionnement.

Il ne nous reste plus qu’à partager les premières images tournées et à nous préparer pour le lendemain.