Il est 7h15 lorsque la douce mélodie du réveil nous tire des bras de Morphée. Sans que ce soit la course, il n’y pas de temps à perdre. Douche, petit déjeuner, finalisation des sacs et hop on saute dans le taxi que Mayuko-san a réservé pour nous rendre au château.
Notre nouvel ami nous attend devant l’entrée et nous présente son collègue parlant l’anglais. Rapide préparation du matériel. Denis prend un pied et la caméra, Julien juste son appareil photo et nous voilà partis pour la visite.
Nous avons au préalable équipé notre guide d’un micro HF et nous enregistrons donc toute la visite. Et quand on dit tout, c’est tout. L’utile et surtout l’inutile. Il sera toujours temps de faire le tri.
Au final nous passons la matinée à faire le tour du propriétaire. Le château n’est pas forcement immense, mais dans un état de conservation qui nous permet de découvrir des lieux que jusque là nous n’avions vus qu’en maquette. Et en particulier, la maison où le Daimyo tenait audience.
Quand nous laissons notre guide, il est déjà l’heure de déjeuner. Pause donc !
On fait simple, rapide et local et le choix est clairement simplifié par Mayuko. Arigato !
Il finit par être l’heure de se mettre au travail, et alors que nous reprenons la direction du donjon pour y faire les images d’intérieur, Mayuko s’occupe de récupérer l’autorisation de tournage et commence à écouter les interviews jusque là réalisées pour nous en donner la teneur. Un premier travail qui nous sera fort utile à n’en pas douter.
Nous voilà donc en haut du donjon, le travail peut commencer.
Julien se lance très vite dans de nouvelles prises de vues via slider. On a presque l’impression qu’il y prend plaisir. Bon le plan avec le slider totalement déporté dans le vide est certes périlleux, mais ça passe.
Tout comme l’après-midi qui s’avère au final très court, et nous permet tout juste de rester dans notre planning, à savoir finir les intérieurs aujourd’hui. On termine les derniers plans alors que le ménage des moquettes et tatamis à grand coup de balai bisel (ce qui devrait rappeler des souvenirs à certains !) a commencé. Et on quitte les lieux pour entendre claquer la porte derrière nous. On finit par avoir l’habitude.
Retour à l’hôtel pour les opération de sauvegarde et lancer les recharges, puis direction un restaurant de shabu-shabu que Mayuko a réussi à dégoter sur Kochi. Et ce n’était à priori pas simple. Ce type de plat qui s’apparente à une fondue n’est pas vraiment régional. Ici c’est plutôt poisson. Mais nous avions envie de viande donc voilà !
Le restaurant n’est pas vraiment à côté de l’hôtel, et la balade est propice à la discussion. Encore qu’il ne fait pas très chaud et nous sommes donc plutôt contents d’arriver à bon port. Un seul restaurant de ce type, il était donc à prévoir qu’il serait plein. Et c’est le cas. La serveuse nous explique qu’il y aura au moins 20 minutes d’attente, mais nous sommes au chaud et Julien tient à son Shabu-shabu. On se pose donc dans l’espoir de la libération rapide d’une table.
On ne nous avait pas menti, il nous faut bien deux bonnes dizaines de minutes pour accéder à l’eldorado, comprenez, nous attabler, et commencer le repas.
Plus qu’une longue explication, une bonne photo vous donnera une idée un peu plus précise de ce qu’est le shabu-shabu, ou plus exactement un mixte entre shabu-shabu et sukiyaki.
On se régale, on se délecte et c’est le ventre bien rempli que nous finissons cette journée.
Back to the hôtel, encore un peu de travail nous y attend si nous voulons continuer à conter nos aventures.