Nous savions que nous serions attendus pour ce retour à Maruoka, mais nous étions loin de nous imaginer de ce qui nous attendait .
La première fois que nous avions débarqué dans la petite gare de la ville, c’est par un coup de chance que nous avions trouvé un taxi. Cette fois il y en a toute une armada. Malheureusement tous sont réservés. Après quelques minutes de discussion, et avec l’aide d’une aimable japonaise maîtrisant l’anglais, un des chauffeurs promet de revenir nous récupérer une fois sa course faite.
Stand by au soleil sur le parking de la gare.
Nous finissons par arriver sur le parking du château et là, surprise. Ce sont 4 personnes qui nous attendent. Le guide historien que nous devions rencontrer, qui est de plus professeur pour un cercle de personnes désirant parler l’anglais. Et toutes celles qui ont pu dégager un peu de leur temps sont venues pour papoter avec nous !
Et pour ne rien gâcher, notre guide a préparé un petit topo sur le château, et l’histoire du Japon plutôt intéressant.
Mais les images ne vont pas se faire toutes seules. Nous nous mettons donc à l’œuvre.
En fin de matinée, il nous demande si nous souhaitons déjeuner. Nous aurions bien dit oui, mais les journées n’étant extensibles, nous déclinons l’offre. Eux vont s’attabler et nous saluons deux d’entre eux que d’autres occupations attendent, dont notre guide historien.
Restent avec nous la charmante sexagénaire, à l’anglais très approximatif, mais désireuse de s’améliorer et un jeune homme se débrouillant plutôt bien. Elle est retraitée d’une compagnie pétrolière et lui agriculteur.
Comme nous disposons d’un peu de temps une fois les images du château terminées, ils nous proposent de nous conduire jusqu’au temple d’heimeji. Après tout pourquoi pas. Ça nous changera !
Un petit périple en voiture plus tard le jeune homme nous dépose au temple, non sans avoir à de multiples reprises dit combien il était content de la journée. La dame elle viendra nous reprendre un peu plus tard.
Calme et sérénité. Nous ne regrettons pas d’être venus.
Nous aurions aimé avoir un peu plus de temps. La dame a du retard, nous hésitons même un moment à prendre un bus. Mais fidèle à sa promesse elle finit par arriver et nous reconduit à la gare de Fukui.
Le premier train en partance est complet. Nous prendrons donc le suivant. Moment idéal pour aller déguster quelques gyoza. Et de vous offrir les photos du jour.
J'adore découvrir les panneaux lors d'un voyage. Que ce soit des panneaux de signalisation, les enseignes ou tout simplement les vieilles plaques de bois utilisés par les villages (juku) pour décrire les règles à appliquées, c'est toujours un moment d'évasion. Et oui c'est donc comme ça que la poste est indiquée au Japon 😊
Dans certains sanctuaires, avant d’entrer dans l’espace sacré, se trouvent des tonneaux de saké. Offerts par les brasseries de saké, ces tonneaux vides sont appelés kazaridaru. Ils sont joliment décorés et le Mont Fuji reste un des symboles les plus utilisés. Sinon, le tonneau de saké classique est appelé komodaru et ils sont parfois exposés par les brasseries (photo avec les sakura)�
Le vert est une couleur que j’apprécie. Au Japon, elle peut apparaitre sous différentes formes. La couleur d’un Bouddha, un éclairage d’escalier, des indicateurs de voitures, en petit personnage, couleur de logo, plaque d’égout, lumière de tour, peinture de maison et bien sûr, couleur de la nature.