Bon voilà quelques jours que nous avons atterri et toujours rien sur le site … Il est donc grand temps de rattraper ce retard.
Nous vous avions promis un suivi au jour le jour, c’est donc parti!
On va rapidement passer sur les un peu plus de 10 heures de vol, et directement passer à la douane.
Munis de notre précieux sésame, ayant pour prénom carnet, et pour nom ATA, nous voilà donc devant une gentille douanière japonaise qui presque immédiatement s’agenouille devant nous ! Un instant de doute pour notre modestie naturelle, puis la réalité s’impose, c’était juste pour être à la bonne hauteur … Celle du desk où sont déposées les valises et où elle dépose toute une collection de tampons encreurs et une série de documents plastifiés qui vont lui servir de modèle. Avec une rigueur toute japonaise, elle vérifie notre document, et nous explique dans sa langue natale ce qu’elle va faire! Nous hochons la tête! Puis elle se lance et après avoir scrupuleusement choisi son tampon l’appose sur le carnet. La manœuvre se répète à trois reprises, puis toute une série de arigato gozaimasu plus loin, nous voilà en direction du desk NTT Docomo.
Nous y récupérons le petit routeur wifi avec une connexion en 4G LTE qui nous permet en ce moment de vous offrir ces quelques news. Les explications sont sommaires.
Hold this button 3 second to light up, if problem this number …..
A noter que tous ces échanges se font avec le sourire et avec une attention que les voyageurs fatigués que nous sommes apprécions,
Un coup d’ascenseur, et à l’étage du dessous nous validons les JR Rail Pass et récupérons les billets de train pour Matsumoto.
Étape suivante, bien sûr le train, mais surtout pour la première fois nous nous retrouvons avec juste nos petits bras pour porter l’ensemble du matériel! Le moment de vérité est donc arrivé. En effet, nous sommes partis avec pas moins de 5 valises complétées par 1 sac pour notre slider. Au bas mot, nous emportons plus de 70 kgs avec nous.
Et finalement ça passe ! C’est même plus simple que nous l’imaginions, tant mieux !
Après 1 heure d’express NEX qui relie Narita Tokyo, nous prenons le train pour Matsumoto, et enfin 3 heures plus tard « mamonaku Matsumoto desu » retentit dans les hauts parleur. Nous y voilà.
Nous nous harnachons, puis contactons Teddy, la personne de l’office du tourisme qui doit s’occuper de nous. Petit moment de flottement lorsqu’il nous dit nous attendre dans le lobby… Nous pensons hall de gare, mais non c’est celui de l’hôtel!
Tout finit par rentrer dans l’ordre et nous faisons donc connaissance de notre guide.
Jovial comme le laissait entendre le ton des mails que nous avons échangés, il nous accompagne à l’hôtel, et nous demande ce que nous souhaitons faire. Rapide conciliabule. Tant qu’à faire, puisqu’il nous faut lutter contre la fatigue pour minimiser les effets du décalage horaire, direction le château pour une mini séance d’images du nuit.
Pour l’occasion nous avons fait léger, Denis réalise quelques plans avec le slider et Julien en profite pour shooter quelques photos. Premier tour de manivelle pour ce mois consacré à la réalisation de la première partie de ce documentaire sur ces fabuleuses pièces d’architecture que sont les châteaux japonais.
Une heure et demie plus tard retour à l’hôtel. Teddy se propose de venir nous chercher en voiture le lendemain matin, mais nous déclinons l’offre. Nous marcherons, histoire de pouvoir faire quelques images de la ville. Rendez vous est donc pris 8h30 devant le château.
Nous nous retrouvons enfin après une journée de pratiquement 30 heures dans notre petite chambre d’hôtel. Pour ce voyage nous allons bivouaquer dans des business hôtel. Ce sont des établissements hôteliers très fréquents au Japon proposant pour un prix correct des chambres toutes sur le même modèle. Un petit espace chambre complété par un bloc salle de bain. Il y a bien sûr toujours le wifi gratuit, la bouilloire, le frigo, le thé et le café ! On nous a alloué une chambre au 11ieme étage et nous nous retrouvons avec une vue complète de la ville. C’est là que nous réalisons que Matsumoto n’est pas aussi petite que nous l’imaginions. Et Teddy nous confirmera qu’elle n’a pas moins de 240 000 habitants.
Il est temps pour nous d’aller faire des courses au food shop. Au sous sol d’un complexe commercial de 7 étages, une franchise seven holdings nous offre un large choix de denrées alimentaires.
Comme nous avons décliné l’offre de Teddy de nous y accompagner pour nous aider à nous y retrouver, nous nous fions donc aux images et aux rares infos que nous comprenons. Mais bon c’est tout aussi compliqué d’aller faire ses courses au monop du coin, surtout si vous ne voulez pas vous faire avoir sur les dates de péremption …
Tous les restaurants n’ont pas forcement de devanture. Mais lorsqu’ils ont la possibilité d’afficher leur menu en vitrine attention les …Lire la suite »
Des gares il y en a dans chaque pays, me diriez-vous. Avec raison, mais mes nombreux voyages au Japon m’ont fait aimer ces endroits. Leurs explorations permettent de mieux cerner certains aspects du Japon. Synonyme d’arrivée ou de départ, les gares au Japon sont bien plus. Elles sont le plus souvent au cœur de la ville et on peut y trouver quasiment tout par rapport à notre quotidien. Bref, les gares au Japon méritent toute notre attention de voyageur et je vous invite à poursuivre leurs découvertes avec mon documentaire dispo sur ma chaine youtube https://youtu.be/10Z0FHuQm7o...
🌸 Découverte des jardins japonais
Commençons par nous asseoir sur une engawa (maison Nomura-ke à Kanazawa), cette petite bande de bois séparant la maison du jardin est l’endroit idéal pour admirer un paysage emprunté (paysage en dehors du jardin, mais qui est dans la continuité de ce dernier). Appelé Shakkei (Temple Tenryu-ji à Kyoto), c’est une des caractéristiques majeures de certains jardins japonais. Un peu comme les lanternes, Toro, que l’on trouve très souvent. Celles un peu biscornues avec les ouvertures en rond sont mes préférées (jardin de la villa Garyusanso à Ozu). Prenons ensuite un pont de pierre assez étroit pour admirer l’étang (jardin Shimizu-en, Shibata), ou bien se laisser porter par les incroyables jardins secs, karesansui des nombreux temples bouddhiques (Taizo-in, Kyoto). Parfois, les jardins possèdent aussi de belles zones où la mousse règne en Roi. Un peu comme celle du jardin Hiyo à Ishikawa et on a presque l’impression d’avoir une représentation du Mont Fuji.
Un peu de rose avec les jolis pompoms des fleurs de cerisiers du parc de Sceaux. Ce sont des kanzan et en ce samedi 12 avril la floraison était très belle.