Kyushu nous voilà !

Home > Voyage > Carnets de voyage > Carnet_Voyage_2013 > Kyushu nous voilà !
Kyushu nous voilà !

Grosse journée de voyage en perspective. Et pourtant si vous avez la curiosité de jeter un coup d’œil à une carte du Japon, vous pourriez vous dire qu’à vol d’oiseau Uwajima-Kumamoto c’est pas la mer à boire.

Oui mais en JR Pass ça fait une jolie boucle.

Première étape, remonter sur Matsuyama, toujours sur l’île de Shikoku, repasser sur l’ile de Honshu et d’Okayama aller vers Kumamoto.

Le train part à 8h50, nous sommes sur le quai un petit quart d’heure avant. L’avantage en partant d’un terminus, est que l’on est certain d’avoir le temps de poser nos valises de façon à pouvoir rapidement les récupérer, sans trop gêner les autres voyageurs.

Lorsque la rame entre en gare, nous découvrons que c’est une fois encore Anpanman qui en a pris possession. Et cette fois, en tout cas dans la partie du wagon où sont nos places, même les sièges sont à l’effigie du personnage…

article23_bds--Japon--trajet-kumamoto

Premier changement de train prévu à Matsuyama. Normalement pas trop de souci, c’est le terminus de notre premier train, et c’est sur le même quai. Oui enfin faut le dire vite parce que sur le coup on a bien failli se faire avoir. En débarquant il y a foule sur le quai et nous supposons que comme nous ils vont prendre le train pour Okayama.

Mais le train Anpanman reste à quai et l’heure de départ de notre train approche à grand pas. Pris d’un doute, nous jetons quand même un coup d’œil au tableau d’affichage et Julien, qui à force reconnaît les noms des villes en kanji, constate que le train repart sur Uwajima.

Pourtant c’est bien ce quai ! oui mais un peu plus loin ! Voilà le piège. En fait le quai est virtuellement divisé en deux, et nous ne sommes pas dans la bonne section. En petite foulée, sac sur le dos et en tirant les valises nous remontons la file de voyageurs qui attend d’embarquer à bord de l’Anpanman train pour découvrir notre rame juste derrière. Les deux trains partant dans des directions opposées, ils se partageaient le quai.

article23_bds--Japon--trajet-kumamoto-2

Ce petit coup de chaud passé, le reste du trajet vers Okayama se déroule sans problème. Une fois arrivés nous quittons la section réservée aux JR line pour passer dans celle réservée au shinkansen. Nous prenons le temps d’acheter un bento car c’est l’heure de déjeuner, et attendons d’avoir pris place dans le train pour le manger.

article23_bds--Japon--trajet-kumamoto-3

Kumamoto n’étant pas le terminus, nous savons que nous devrons être vigilants pour avoir le temps de prendre tous nos bagages au moment de la descente. Mais pour l’instant c’est 3h00 de train qui nous attendent.

Tic tac tic tac … Et voilà les 180 minutes se sont écoulées !

Comme à chaque étape, nous avons privilégié un hôtel proche de la gare, et de fait il n’est séparé de l’esplanade que par une petite rue et le poste de police.

Le château lui est bien plus en centre ville et donc une fois les affaires déposées dans la chambre nous partons en repérages pour déterminer le trajet, le mode de locomotion et le temps de transport. Enfin pour le trajet il nous est dicté par la mode de locomotion ! Et puisque nous utilisons le tram, difficile de dévier.

article23_bds--Japon--trajet-kumamoto-11

150 yen le trajet, ça reste bien plus abordable qu’un taxi, le nombre de trams n’est pas un problème, et le temps pour parcourir les 6 stations qui nous séparent du château est d’un petit quart d’heure.

article23_bds--Japon--trajet-kumamoto-12

Nous avons toutes les infos voulues, on peut donc s’offrir une petite pause café.

Oh ! Mais ne serait ce pas un Starbucks dont l’enseigne brille dans la nuit tel un phare indiquant aux marins le chemin du port ? Le truc vert en face du Macdo et du 7 eleven ? oui oui c’est ça !

article23_bds--Japon--trajet-kumamoto-8

Nous en profitons pour contacter Mayuko. Nous lui avons promis de passer la voir à la « pâtisserie », mais elle ne nous en a pas donné l’adresse. Erreur vite réparée, il ne nous reste plus qu’à localiser la rue Washington. Un petit coup d’internet et … Tiens c’est marrant on doit être à même pas 100 mètres.

Il nous faudra quand même un petit temps pour trouver, même avec ses indications. Sûrement la fatigue, mais nous ne pensons pas tout de suite à regarder en l’air. Or au Japon quand vous cherchez un restaurant ou une boutique, toujours penser à regarder en l’air ! Là sur les façades d’immeubles où se trouvent les noms des commerces, et pas simplement au niveau de la rue …

Et effectivement nous étions juste à côté !  Mayuko est très étonnée de voir que l’on a réussi à trouver. Il faut dire aussi qu’en fait de pâtisserie, c’est plutôt un salon de thé sans devanture, caché au premier étage et au fond d’un couloir derrière une boutique de prêt à porter !

Elle nous présente sa patronne, qui parle aussi le français, et pour cause elle vient au moins 1 fois par an à Paris pour s’inspirer des tendances pâtissières !

Nous venons de prendre le café il est donc grand temps de prendre le dessert. Ca tombe bien c’est la spécialité du lieu. Tarte citron pour Julien, mélange crème d’amandes spéculos pour Denis.

article23_bds--Japon--trajet-kumamoto-9

On en profite pour récupérer l’adresse d’un resto, quitte à faire un repas à l’envers autant aller jusqu’au bout, non !

Ce sera italien avec des pizzas qui ressemblent de plus en plus à celles que l’on trouve en Europe. Passage au restaurant précédé par un rapide petit tour dans un « monop local » Julien ayant besoin d’un t-shirt. Vu la masse de costumes de mère noël sexy on se dit que les célébrations n’ont pas tout à fait la même symbolique …

article23_bds--Japon--trajet-kumamoto-10