Refueling

Refueling

Déjà que les esprits chagrins nous excusent. Oui nous savons que le terme utilisé comme titre de ce poste n’existe pas ! Ceci posé, nous pouvons passer aux choses sérieuses, à savoir notre trajet entre Matsue et Kochi sur l’île de shikoku.

Nous nous sommes concoctés un planning aux petits oignons, avec en mise en bouche Starbucks pour le café et poste pour l’envoi de notre second disque de sauvegarde vers la France. Un dernier au revoir à la mascotte de Matsue et hop dans le train.

article19_bds--Japon--refuel

En entrée nous avons ensuite 2h30 de train, et disons le tout de suite le trajet entre Matsue et Okayama en train est chaotique. C’est de tous les trajets que nous avons pu faire au Japon, celui qui nous bringuebale le plus. Pas facile de travailler, donc nous optons pour un trajet détente.

Vient le plat de résistance, qui pour nous, prend la forme d’une descente chez Bic Camera, équivalent d’une Fnac, BHV, printemps…. Heureusement c’est de l’écrit et nous vous épargnons donc la ritournelle qui sert de fond sonore, « biqueee biquee biqueee bic camela »  (avec l’accent c’est mieux).

article19_bds--Japon--refuel-3

Nous effectuons notre refuel en disques durs, en prenant carrément une bonne marge de sécurité. Le refuel c’est bien, mais faut pas en abuser !

article19_bds--Japon--refuel-4

Pour les fans de technologies, le Japon met en avant de façon très persistante les écrans 4K

article19_bds--Japon--refuel-5

Et puisque nous en sommes au plat nous en profitons pour manger ce que l’on pourrait qualifier d’omelette au riz.

En matière d’entremets pratiquement 3h00 de train, avec pour Denis conversation vidéo avec la France via skype tout en roulant vers notre destination. Si c’est pas beau les merveilles de la technologie. Enfin bon pas toujours super nette comme conversation, mais l’essentiel passe … on espère en tout cas ! Nous avons même le droit à un petit bonus, comme un trou normand, avec le passage à Marugame et une vue depuis le train de son château…

article19_bds--Japon--refuel-6

Arrivés finalement à Kochi où nous retrouvons Mayuko, une jeune femme japonaise qui sera notre interprète pour les 5 jours à venir. Car nous arrivons dans des régions où ne pas parler un mot de japonais commence à être handicapant.

Elle était dans le même train que nous, et c’est donc sur le quai que nous faisons connaissance.

Le temps de prendre nos marques en découvrant notre nouvel habitat pour les nuits à venir et direction le centre ville de Kochi pour diner.

Là, Mayuko nous emmène dans un lieu typique, une sorte de halle où se côtoient petits estaminets version japonaise, même si la plupart, comme ceux de Belgique servent de la bière, et micro restaurants. Disséminés dans le labyrinthe des échoppes, on trouve des tables et des bancs. Vous commandez, vous prenez et vous croisez les doigts pour avoir une place assise.

article19_bds--Japon--refuel-7

On finit par s’attabler en compagnie d’un aimable japonais ayant très clairement fait une surconsommation d’une étonnant mélange whisky japonais limonade. Au pays du soleil levant, cela s’appelle le highball.

article19_bds--Japon--refuel-8

Il est tout sourire, parle et chantonne fort mais rien de bien extraordinaire vu l’ambiance générale.

Evidemment deux étrangers au milieu de tout ça, ça suscite des discussions. Les tables  d’à côté et le patron du mini bar nous faisant face s’en mêlent et comme par magie se retrouve assis à notre table un guide du château de Kochi. Il ne parle pas anglais mais pas grave, deux coups de téléphone plus tard nous avons un rendez vous pour le lendemain matin avec un guide parlant la langue d’un célèbre auteur de théâtre ayant vécu outre manche il y a quelques siècles.

Voilà une journée qui se termine sous les meilleurs hospices !

N.B. pour les mauvaises langues qui passeraient par là oui nous connaissons l’orthographe de Shakespeare !